Toronto: jour 15

C’est dimanche. J’ai eu la bonne surprise de découvrir que le chapitre torontois des urban sketcheurs avait prévu un événement. Et de plus cet événement est prévu à la gare de Union station, comme pour couronner notre périple sur rail. Je laisse donc Céline à Dufferin tandis que je me lève tôt pour rejoindre cette joyeuse bande de dessinateurs.

Lorsque j’arrive je suis leurré par un groupe de photographe qui ont décidé de faire une activité similaire mais en photo et au même point de départ. Heureusement un sketcheur est quelques pas plus loin et je m’agrippe à lui en attendant l’arrivée d’autres habitués du groupe. L’organisatrice Sonali donne les instructions habituelles: il y a pas de règles, pas de médium imposé, pas de stress, on sketche sur place et on se fait plaisir. Le groupe se disperse et prend possession de la gare, carnet, pinceaux et palettes chargés. Quelques téméraires, dont moi, vont affronter l’intempérie principale: la température.

J’avais en arrivant repéré un spot intéressant qui met en évidence le fronton de la gare avec une horloge noire en premier plan et la CN tower en fond. Je déploie mon petit banc trépied (merci Jean et Christine) et m’installe.

Le soleil m’épaule pendant quelques temps, mais dès qu’il ne m’apporte plus son soutien, la position est dure à tenir. Je ne pourrais pas dire que c’est uniquement le froid, uniquement les perturbations de la faune garière ou aussi le fait que c’est sympa de voir et discuter avec du monde, mais je bats en retraite à l’intérieur et trouve une place assise plus au chaud et plus sociale. Je raconte ainsi notre voyage à plusieurs membres qui sont tous sympathiques, enchantés et cordiaux.

Je finis la matinée entre une torontoise mexicaine, et un montréalais local. J’y complète ma page du sketchbook avec des dessins de voyageurs.

Une dernière anecdote avant d’aller manger. Vous voyez l’homme barbu en haut du dessin, oui celui avec le bonnet. Au début il est passé rapidement au guichet et je n’ai pas eu le temps de le dessiner entièrement. Lorsque j’ai commencé à faire travailler ma mémoire et mon imagination pour compléter son portrait, je me suis rendu compte qu’il venait s’installer juste à coté de moi (à la place de Stephie la mexicaine) pour charger son téléphone. J’ai donc entamé la discussion, et il était très intéressé par l’apprentissage du dessin notamment d’arbres. J’ai donc improvisé un cours de dessin à partir de photos de son téléphone.

Le temps d’attendre Céline qui me rejoint, et de dire au revoir à Diana, et aux autres sketchers (pas tous, il y avait une cinquantaine de personnes de toutes qualités) et nous allons manger en nous avançant prudemment dans un food court du PATH. Sans aller trop loin pour ne pas perdre le chemin jusqu’à la gare.

L’après midi nous retournons au centre Eaton pour faire quelques achats dont je ne dirais rien. Nous retournons aussi nous promener par devers le Time square local, où nous observons un ours polaire fabriqué à partir de déchets plastiques.

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