Moutonlocauste

Comme c’est férié inutile de se dépêcher, et nous nous levons donc sans réveil. Nous nous dirigeons ensuite vers chez nous. Les rues sont quasiment vides et les rassemblements de moutons ont tous exhaustivement disparus. Il reste éventuellement quelques bêtes par-ci par-là, mais c’est plus de l’ordre de la fin de série que de la qualité premium.
Comme en Martinique pour le cochon, le mouton et sa dissection c’est une affaire d’hommes. Nous passons devant une scène très significative le long d’une rue, une demi douzaine de moutons, pendus chacun à un arbre et chacun à la même étape du dépeçage. Il est donc possible d’estimer le niveau de retard pris par cet autre mouton dont la queue frétille encore malgré le poids de deux hommes et la quantité de sang qui se déverse dans une bassine.
Notre objectif de la journée est de récupérer un meuble d’occasion qui pourra servir soit dans l’entrée soit dans la salle à manger. Ceci dépendra de sa taille exacte et de son allure, tant il est difficile de se rendre bien compte sur une photo. On a comme d’habitude la première partie des indications jusqu’au terminus de bus « et après vous m’appelez directement et je vous guiderai ». Alors oui le bout de la rue principale, on sait, c’est pas loin de là où on habite. Mais pas de terminus de bus notable. En lieu et place nous avons un troupeau de bovins épars. J’imagine qu’il s’est échappé car ils ne sont tenus par aucune corde, et semble divaguer dans la rue sans but et sans personne pour les guider. J’arrive enfin à avoir notre vendeur au téléphone, et nous nous faisons téléguider, faisant fi de l’absence de terminus, nous prenons la contre allée, puis continuons jusqu’au bâtiment vert et rouge, et en tournant bien avant celui-ci jusqu’au mur de l’aéroport.

Dans l’entrée nous croisons un autre boucher occasionnel avec son mouton ou du moins ce qu’il en reste.
Salamata nous accueille et nous montre le buffet. Comme ce n’était pas visible sur la photo il est bien plus grand que ce à quoi nous nous attendions. Il est même possible qu’il ne rentre pas dans la voiture (logan break quand même, hein ho)
Nous commençons le démontage en espérant que ce soit bon et tout comme un taxi ça passe. Juste mais ça passe, avec la tête de Céline qui embrasse le parebrise et la planche du haut qui touche la portière arrière, mais ça passe. Heureusement que l’on a pas du traverser tout Dakar avec le chargement.

Le démontage est méticuleux et il était important de bien observer quelle pièce va où. Le montage est plus rapide, et notre nouvelle acquisition trône fièrement dans notre salle principale, il a même déjà adopté l’esprit de la maison avec son premier jeu. Bonus points à ceux qui trouvent lequel.

Notre cantine étant fermée, le repas est frugal, une pâte d’amande et un morceaux de pain… youhou c’est la Tabaski.

 

 

5 réflexions sur « Moutonlocauste »

  1. Bonjour,

    Chez Super U, c’est le 1 er we de la choucroute. Mais vu la chaleur que nous avons, je ne sais pas quel succès ?

    Bisous

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