Du nouveau

Alors que l’on n’a même pas encore fini de débattre pour savoir si l’on écrira un article spécial, nous voici déjà de retour et en expédition sur le Farmer Market à deux pas de chez nous.

Au pied du controversé monument de la Renaissance Africaine, ce petit marché propose des stands assez variés. Nous y avions déjà trouvé quelques cadeaux pour noël lors de son édition de décembre. Il se tient tous les mois avec des stands plus classiques. On y retrouve tout de même des crèmes en tous genres, savons, jus de fruits, paniers en osier, châles, puzzles etc…

Après une fouille d’apparat effectuée par des gardiens peu zélés, nous nous acquittons des cinq-cents-francs d’entrée par personne. Nous passons devant les stands de nourriture, trop tôt pour être intéressés par les burger à deux-mille-cinq-cents ou les crêpes bretonnes (décidément on est plus chez nous, ils sont partout ces bretons, non mais franchement, ils mettent même leur drapeau là ha vraiment hein … ).

Premier achat: un stand de fruit de Casamance. Après la dégustation des bananes et les réponses aléatoires à un questionnaire, nous décidons d’acheter en sus quelques « ditakh ». Prononcer comme guitare mais avec un d.  Le fruit ressemble à un caillou marron, il s’écale comme un œuf avec plus ou moins de succès pour chacun. L’intérieur est principalement constitué d’un noyau entouré de filaments blancs. Une chair verte à la texture farineuse enrobe le tout. C’est cette chair qui est comestible. Céline a encore des doutes mais aucun signe de problèmes intestinaux pour le moment. Le dépiautage est vert. C’est à dire que si l’écalage se passe mal, on a rapidement les ongles verts, puis les doigts verts, et ensuite les dents vertes, sans compter sur les vêtements verts si l’on ne fait pas attention en s’essuyant. Heureusement la coloration n’est pas tenace. Pour déguster ce fruit il faut croquer dans la pulpe ce qui n’est pas chose aisée (note pour les martiniquais, manger une quénette est plus facile). Le goût est acide, un peu sucré et complètement inconnu de nos palais. Il est conseillé d’en faire du jus, mais nous en avons acheté peu.

Deuxième achat: tisane d’artemisia. D’après le paquet elle a comme propriété et bienfaits de lutter contre le paludisme, fièvre, constipation, reflux gastrique, vermifuge, hépatique, bilharziose, diabète de type 2, règles douloureuses, stimule le flux sanguin, antioxydant et fortifiant. (étonnamment il n’est pas précisé: « retour de l’être aimé » ni « chance au jeu »). Nous avions déjà entendu parlé de cette plante pour la lutte contre le palu. La question n’est pas tranchée mais ouverte à tous ceux qui voudraient nous donner des informations en commentaires. Nous avons goûté la tisane avant de l’acheter. L’amertume n’était pas cachée par la quantité excessive de sucre qui y avait été ajoutée. Malgré tout nous décidons d’investir dans un sachet de 21 dosettes. De retour chez nous, nous faisons notre propre infusion moins longue et sans sucre. L’amertume est présente mais bien moins forte.

Troisième achat: des carottes, des courgettes et des tomates. Demandez aux aventuriers européens si vous ne connaissez pas.

 

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