Vancouver : jour 1

5h15 : la navette qui nous emmène à l’aéroport de Montréal arrive… Je commence à m’endormir dans le véhicule quand soudain, celui-ci s’arrête sur le bas-côté… Le conducteur appelle son patron : « Le GPS m’indique que je dois passer par Drummonville… Est-ce que l’A10 est fermée ? » À ce moment-là, mon cerveau est tout à fait réveillé… un détour d’au moins 30km… Le conducteur est-il fiable?
Finalement l’A10 est ouverte et je peux me rendormir jusqu’à l’arrivée.

Dépose-bagage automatique, passage à la sécurité, embarquement, décollage, dodo, atterrissage… Nous voilà à Vancouver !
Pour que la récupération des bagages nous paraisse plus rapide, comme d’habitude, nous parions sur le nombre de bagages passant devant nous avant de récupérer les nôtres. Lucas a gagné : il avait parié 22 et moi 46. Le premier bagage est arrivé en 15ème position.

Après 20 min de taxi, nous arrivons chez Chloé et Stephan qui rentrent du Japon. Autant dire qu’on a tous un, plus ou moins, gros jet lag : 16h pour eux et 3h pour nous.
Après le dîner, nous partons découvrir les environs. Nous traversons des blocs (ou pâtés de maisons pour être plus français) où toutes les maisons sont de plus en plus luxueuses au fur et à mesure que nous nous approchons de l’Océan Pacifique.
Chloé nous explique que ces maisons se louent minimum 15 000$/mois et que le prix à la vente peut atteindre 20 millions de dollars. Ce qui est surprenant est qu’elles sont collées… 1 ou 2m entre chaque. On imagine que le jardin à l’arrière est plus grand avec une belle vue sur l’Océan Pacifique.
Nous poursuivons notre balade pour arriver à Jericho Beach quasi-déserte aujourd’hui car le temps est gris. Cependant quelques personnes se baignent face aux porte-conteneurs.


Après une séance photo, quelques passes de rugby pour Timéo et Ionas, nous rentrons tandis que Lucas reste pour dessiner la skyline de Vancouver.
Un pygargue à tête blanche nous survole dans le parc.


Le reste de l’après-midi est très calme… n’oublions pas les 16h de jet lag des TICS. Burger pour le souper, Ionas s’endort littéralement dans son assiette… Tout le monde au lit à 20h.