A notre arrivée à Dakar, il a fallu s’adapter aux taxis. L’état général des véhicules, l’absence de ceinture à l’arrière, les négociations, la manière d’indiquer la destination… Au bout d’un an, quelques réflexes semblent pris.
En débarquant au Cap Vert à 21h, nous avons quelques indications pour arriver à bon port. Lucas négocie 1000 escudos pour la course. L’adresse est marquée sur un morceau de papier (eh oui, ici les rues ont des noms et même des numéros) et c’est parti. Tout semble se dérouler parfaitement jusqu’au moment de payer. Je sors un billet de 2000 puis un billet de 500 pour arranger le chauffeur ( je pensais qu’on devait payer 1500cve). Grosse erreur de débutante ! Notre taximan en profite pour augmenter le prix. Ne parlant pas portugais, s’en suis une « conversation » où personne ne comprend personne et ce n’est pas l’arrivée du veilleur de nuit qui nous aide car celui-ci ne parle aussi que portugais. Résultat : nous nous en sortons pour 15 € (1500 cave). 1er essai loupé !
Renseignement pris auprès de l’auberge à Praia, nous apprenons que les prix sont normalement fixes mais qu’ils peuvent varier à l’aéroport.
À Fogo, nous n’avons rien réservé. Il faudra trouver un taxi à 6000 cve pour rejoindre notre auberge au centre de l’ile. À notre arrivée, une multitude de véhicules s’offre à nous. Nous indiquons « Casa Alsindo » et nous nous retrouvons devant un taxi collectif qui s’y rend…. sauf que ce véhicule a été réservé par un groupe de Suisses beaucoup plus prévoyant que nous. Leurs regards sont suspicieux. « Vont-ils nous prendre nos places ? ». Renseignement pris auprès du chauffeur, on peut monter avec les 9 autres touristes. Le voyage se fait sur un strapontin pour moi et Lucas à la tête dans le rétroviseur. Nous nous en sortons pour 2000 cve. Le coup des passagers clandestins fonctionne bien ici.
Pour le reste du séjour, Laëtitia, notre hôte, s’occupe de tout donc pas de surprise.
Nous voici de retour à Praia, sortie de l’aéroport, nous montons dans un taxi et nous faisons confirmer le prix de la course : 1000 cve ! Ah non, c’est 700 (pour rappel, on a appris les prix). Ni une, ni deux, nous descendons de la voiture. Et là, une sorte d’attroupement se forme autour de nous. Un chauffeur de taxi clandestin se précipite pour nous faire le trajet à 700 alors que le « responsable » des taxis essaie de nous en dissuader. Nous indiquons que nous voulons payer 700 et non 1000. Assez rapidement, nous remontons dans le taxi du départ pour une course à 700.
Quels pros vous êtes !