Deux lignes sur le mois d’avril. Ce mois fut marqué par les vacances et une deuxième session de commerce triangulaire Afrique Antilles Europe pour Lucas. Tandis que Céline a fait « seulement » la dernière partie du world trip.
Nous voici donc promptement en mai. Et comme d’un bougainvillier Et d’un manguier Tu ne sais différencier Nous voilà diminués Dans le choix d’activités.
Ce week end nous ferons un tour à la réserve de Bandia et une nuit à la lodge des manguiers de Guéréo.
Nous partons donc tôt samedi matin. Non seulement pour éviter les embouteillages mais aussi pour avoir plus de chance de partir rapidement. L’idée c’est de trouver des gens sur place pour partager un 4×4 et un guide afin de partager les frais. La route est bonne et simple. Un seul demi tour sur la route nationale parce que le panneau n’est pas si visible que ça. Ensuite quelques centaines de mètres sur la piste en Bakélite. Pour ceux qui n’ont pas fait marée chaussée en deuxième langue c’est de la terre rouge tassée qui fait croire qu’on a les pneus crevés.
À tous ceux qui savaient qu’on arriverait avant toute autre de forme de vie touristique vous gagnez un point de celinitude.
Mais c’est ouvert et nous pouvons nous garer sans problème sous les consignes relativement utiles du garde avec un brassard rouge.
Ensuite nous nous dirigeons vers l’accueil où on nous dit d’attendre que d’autres touristes arrivent pour partager un 4×4.
L’attente n’est pas si longue et nous sommes tous les deux équipés pour ce genre d’épreuve. Point de croix et crayons nous occupent. Sous les orbites creux d’une tête de squelette d’éland (ceci n’est pas une faute d’orthographe, c’est bien comme cela que c’est écrit sur les affiches).
Alors que nous nous commencions à nous inquiéter de l’heure (il est plus facile de voir les animaux le matin), un groupe de 3 catalans fait son apparition. Ils sortent d’un taxi tout neuf. Et tergiversent un bon moment avec le chauffeur. Une histoire complexe d’horaires que nous n’arriverons pas à élucider car le mélange catalan-français-anglais-wolof est trop hésitant de part et d’autre. Et aussi ce n’est pas très intéressant au final.
Nous décidons de partager le 4*4 qui ne sera pas complet puisqu’on peut y monter à 9. Mais coup de chance monumental, le lecteur de carte bleue n’arrive pas à accrocher signal. Cet effet papillon provoque un délai qui laisse à un groupe de trois anglophones l’opportunité d’arriver et de se joindre à nous, montant la taille du groupe au chiffre idéal de huit. Idéal parce que le véhicule peut contenir 9 passagers et le guide est obligatoire.
La visite se fera donc anglais. Rapidement, nous voyons des hyènes dans un enclos, ainsi qu’un enclos à tortue mais comme on peu s’y attendre pas très animé.
Nous continuons dans la réserve. Le guide utilise un code bien particulier et tout à fait rodé pour communiquer avec le chauffeur. Digne du GIGN. Petit signe avec deux doigts en avant pour avancer, poignet retourné, petite toc sur la carrosserie pour arrêter. Droite gauche, « continue », « non là on va rouler dans une girafe ».
En ce qui concerne la présence animale, nous ne sommes pas déçus. Tant et si bien qu’il ne m’est pas possible de tout retrouver de tête. Les appareils photos tournent à plein régime. Mais j’en profite aussi pour user de la mine de crayon. Il est probable que vous aurez déjà scrollé pour voir les images avant de lire ces mots donc est-ce vraiment nécessaire d’ajouter que les animaux sont calmes, et viennent prendre la pose. Sauf les écureuil trop vifs et craintifs.
A part les hyènes il n’y a pas de carnivores dans la réserve. Seuls les crocodiles sont présents à la fin de la visite. Assez bizarrement ils ne sont séparés des touristes que d’une barrière et d’un marche pas très haute, mais ils semblent incapables de monter. Ils réagissent tout de même lorsque l’on arrive car c’est le point duquel les gardiens du parc leur servent à manger. Ils se mettent donc comme les autres en rang et bien en évidence pour être photographiés.