Carnet de bord du capitaine

Départ de Dakar à 7h33. Lucas prend le volant. Ce départ matinal nous permettra d’éviter les bouchons ; pour preuve, à Patte d’Oie, seules 3 voitures sont de front sur les 2 voies et ça avance.

Kilomètre 0 :
Ce que nous croyions être du sable est en fait de la pollution aux microparticules. Vu d’en bas, le soleil fait moins le malin. Un pic équivalent en Europe provoquerait un cataclysme administratif : écoles fermées, circulation au minimum alternée….

Kilomètre 17 :
Péage à la seule autoroute sénégalaise. En plus de récupérer la monnaie, le soleil reprend le pouvoir et Lucas chausse ses lunettes de soleil.

Kilomètre 30 :
Arrêt « au stand »

Kilomètre 85 :
Traversée de Mbour, agglomération imposante. Les instructions sont les suivantes : « traverser Mbour et au rond-point, prendre à gauche avant la station Shell ». Nous nous enfilons donc dans la rue principale en espérant croiser le seul rond-point et c’est le cas.
1ère difficulté surmontée avec succès.
Synchronisation du compteur

Kilomètre 120 :
C’est à ce moment que l’on devrait tourner à droite direction Fimela. Conducteur et copilote sont en alerte scrutant la moindre encoche dans le bitume. La circulation est fluide ; comme d’habitude, des piétons traversent aléatoirement et la surprise provient d’un cochon noir. Le virage à droite se dessine là où nous l’attendions sous la forme d’une route goudronnée étonnamment en très bon état bien que mouchetée par des crottins d’ânes et chevaux.
2ème difficulté surmontée.

Kilomètre 140 :
Notre diligence est doublée par un « taxi » dont l’allure est inhabituelle et c’est pas pas peu dire. Notre regard ne peut pas voir le cockpit, non à cause de vitres teintées, mais à cause de la surpopulation du véhicule. Et cerise sur le gâteau ou plutôt chèvre sur le tacot, il y a un mouton vivant arnaché sur le toit qui profite de la vue et l’air non pollué au calme.

Kilomètre 157 :
Instruction : « tournez à gauche sur la piste au panneau écolodge ».
Loupé !
Quelques mètres plus loin, demi-tour pour prendre la piste.  « Il faut suivre les flèches bleues ». Pas de soucis, elles sont matérialisées sur divers supports : morceaux de bois, troncs d’arbre, pylones, murs de maison. La piste est chaotique, sableuse. Ce ne sont pas quelques nids de poules mais le poulailler tout entier qui a décidé de s’y mettre.
Changement de pilote.
3ème difficulté surmontée.

Kilomètre 162 :
Nous croisons un scooter dans une partie sableuse. Céline quitte les traces et s’arrête. Malheur ! Le redémarrage sur un sol meuble n’est pas encore acquis et ce coup-ci, pas de conseil d’un taximan.
Les 2 jeunes sur le scooter nous conseillent de forcer sur le moteur. Chose faite, on repart.
4ème difficulté surmontée.

Kilomètre 167 :
Nous arrivons à bon port.

 

 

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